« On va gagner combien de followers Instagram ? » Bientôt plus beaucoup. On vous explique pourquoi !
Sans vouloir être trop pessimiste, c’est difficile d’imaginer l’ère des followers perdurer sans embûches encore bien longtemps ! Pourquoi ?
Sans vouloir être trop pessimiste, c’est difficile d’imaginer l’ère des followers perdurer sans embûches encore bien longtemps ! Pourquoi ?
La question est sur toutes les lèvres des entrepreneurs, responsables communication et marketing : “Comment allons nous gagner des followers Instagram (ou tik tok) grâce à cette campagne ?”
– Les plateformes surtout Tik Tok et bientôt Instagram (qui s’amuse à copier #ouhpasbien) valorisent une consommation du contenu in feed. Et non sur les profils. Le « profil » page vitrine s’y retrouve moins léché car finalement le but se trouve davantage dans le contenu émis et son degré de créativité. Les contenus sont donc d’autant plus consommés et likés dans le fil d’actualité. Réussir à tracter l’audience vers son profil relève alors de La Croix et la bannière. Le nouvel indicateur à observer serait donc la couverture ou vue unique sur son contenu. OU même les likes sur les contenus. Observez bien les profils Tik Tok, ils indiquent le nombre de likes cumulés sur les publications. Cela peut donc arriver de cumuler plusieurs centaines de milliers de vues OU likes avec un nombre d’abonnés qui ne bouge pas ou très peu. Et alors ? Et alors on reste calme. On compte les moutons dans la bergerie, on prend du recul sur ses objectifs et on se pose la question : au final, mon impact se comptabilise-t-il en nombre de followers gagnés ou de personnes touchées ayant aimé un contenu ? Vous avez 3 heures !
– « La marque » ça a toujours été le vilain méchant loup dans la bergerie. Il faut remonter à la laitière qui brasse son yaourt dans sa cuisine pour comprendre que croire le discours d’une marque c’est quand même compliqué. Car la marque, même si elle fait des efforts considérables (engagements, cause, écoute clients…) a toujours du mal à se faire accepter comme une personne légitime parmi la tribu. La tribu considère que la marque manipule et orchestre des choses pas toujours bienveillantes pour faire acheter et c’est TOUT. Heureusement des contres exemples existent comme Les Petits Bidons qui réussit à mobiliser une communauté de clients pour consommer mieux…. des produits d’hygiène. On parle quand même de lessive et d’une communauté de 61,7k sur Instagram. VEJA qui a démocratisé la basket blanche et en a fait une fierté a même le luxe de se passer des contenus sponsorisés pour se reposer sur l’organique, la prescription, la préférence de marque. BRAVO à eux !
– Les abonnés c’est remis en question car c’est avant tout, il faut se l’avouer, un vanity metrics ! Censé représenter une forme d’influence qui dit que + je suis suivi et finalement plus j’aurais d’influence. FAUX. Déjà on peut les acheter ET Scarlett Johansson ne possède à ce jour aucun compte certifié sur Instagram. La preuve ici : https://www.instagram.com/scarlett.actress/ (ne cherchez pas, il est faux 😄). Bon mais le « fololo » c’est aussi et surtout la DATA. ET DATA is power! Aujourd’hui les ados l’observent, les médias la valorise, les personnalités la vénère. Pour les marques, c’est à coup de jeux concours, de relais influenceurs ou d’achat frauduleux que ça bouge vraiment. Ah elle est loin l’époque du reach organique à 20% !
Ceci étant dit, j’ai parfois l’impression dans ce métier que l’on manipule une langue dont l’alphabet change en permanence. ET c’est bien ce qui est passionnant ( – :
Embrassez vos followers de notre part et si jamais, on est là pour vous conseiller !
Vous souhaitez aller plus loin ? Lisez comment vous assurer une stratégie gagnante sur les réseaux sociaux !